Traitement de l’autisme par les cellules souches de sa propre moelle osseuse
Les patients atteints d’autisme infantile et des maladies du spectre de l’autisme participent au traitement.
Le traitement consiste à prélever la moelle osseuse du patient, à isoler les cellules souches et à les administrer dans le tronc de la colonne vertébrale ( par voie intrathécale ).
L’efficacité du traitement est déterminée par les indicateurs suivants : l’amélioration du comportement et celle de la parole, la baisse d’agressivité, l’élévation de l’intelligence.
Déroulement de la procédure
Le patient entre à la clinique le matin. À jeun, on procède aux tests préopératoires ( test sanguin général, coagulogramme, immunophénotypage des lymphocytes ( CD3, CD4, CD8, CD19, CD25, CD56 ), établissement d’un groupe sanguin et Rhésus, dépistage sérologique des virus ( HIV, VHC, VHB ), fonctions hépatiques et rénales ( ALT, AST, billirubine général, créatinine, urée dans le sang, glucose dans le sang ), leucocytolyse – tests d’allergie en ce qui concerne les médicaments qui seront utilisés pour l’anesthésie du patient, ECG, radiographie de la colonne vertébrale, si nécessaire ). Si le patient à l’entrée à la clinique a des résultats partiels d’examens d’étude générale qui devraient être fournis avant d’arriver à la clinique ( par exemple, un test génétique ou autre ), toutes les recherches seront effectuées.
Le lendemain matin à jeun ( au moins 5 heures avant la procédure, le patient ne se doit de prendre ni nourriture ni d’eau ), puisqu’une procédure de prélèvement de moelle osseuse et de la transplantation sera effectuée.
Processus de préparation à la greffe des cellules souches
Prélèvement de la moelle osseuse
Avant la transplantation, la moelle osseuse est extraite du tubercule iliaque antérieur et celui postérieur au moyen d’aspiration ( ponction ). Étant donné que cette procédure est assez douloureuse et doit impérativement faire allonger le patient sur place, ce qui est difficile à réaliser pour enfants, elle sera effectuée sous anesthésie générale. La procédure sera effectuée dans notre clinique dans la salle d’opération. On procède à l’anesthésie générale ( l’anesthésie ) après l’administration intraveineuse d’un agent anesthésique sédatif Dormicum ou Diazépam. L’anesthésiste injecte à l’avance par voie intraveineuse un médicament spécial ( Propofol ), et peut-être, du Sévoflurane, qui sont des agents d’anesthésie générale. Après la ponction de moelle osseuse, un spécialiste effectue un prélèvement de 50-100 ml de la moelle osseuse. Cette procédure dure 15-30 minutes. Le prélèvement d’une telle quantité de moelle osseuse ne nécessite pas de transfusion sanguine supplémentaire, ni de transfusion intraveineuse de solutions de perfusion (au moyen d’un compte-gouttes). La libération de cellules mononucléaires est effectuée d’une manière spéciale ( dans ce qu’on appelle le gradient de densité du ficoll ) selon les instructions du fabricant. C’est la fraction des cellules mononucléaires qui contient des cellules souches hématopoïétiques et mésenchymateuses. On fait la suspension des cellules obtenues dans 1 ml de solution saline pour la transplantation intrathécale. Les complications graves se produisent rarement, bien qu’il ait possible d’avoir l’augmentation de la température jusqu’à 37,5 °C, la douleur à l’endroit de ponction, le saignement, l’infection de la plaie. Le traitement de la moelle osseuse dure plusieurs heures. Tout ce temps-là, le patient se trouve sous surveillance dans le bloc postopératoire. Dès que la suspension cellulaire entre dans le bloc opératoire, on commence immédiatement la préparation du patient pour la transplantation. On procède à l’anesthésie générale juste après l’administration d’un sédatif Dormicum ou Diazépam au patient. Ensuite, la suspension cellulaire préparée est administrée par un spécialiste dans le canal rachidien.
Ponction du canal rachidien ( ponction lombaire )
La ponction est effectuée entre la troisième et la quatrième vertèbre lombaire. Après le traitement de la peau dans la région lombaire avec de l’alcool, on applique une solution d’iode, qui sera enlevée plus tard à l’aide de l’alcool. Le patient est invité à abaisser la tête et les membres inférieurs au maximum. On utilise une aiguille à mandrin longue de 5-10 cm et d’un diamètre de 2-3 mm. La ponction est faite en dessous de la troisième vertèbre lombaire, l’aiguille pénètre dans un espace sous-arachnoïdien dans l’endroit de la queue de cheval. Dans cet endroit, il n’y a plus de moelle épinière, puisqu’elle se termine au niveau de la première vertèbre, et, par conséquent, tout son endommagement est exclus lors du perçage. Après la ponction par l’aiguille, cette dernière sera rejointe par une seringue avec une suspension de cellules médicinales ( volume 1 ml ), et ensuite, le liquide céphalo-rachidien sera injecté. Aussitôt l’aiguille est enlevée, l’endroit de ponction va être traité avec une solution d’iode et un sparadrap va être collé. Après la ponction, le malade s’allonge sur le dos, sans oreiller pendant 2-3 heures. Au cours de la même période, le patient est surveillé dans le bloc des soins intensifs et du traitement postopératoire. Après le réveil du patient, la surveillance se poursuit dans le bloc postopératoire et, après 2-3 heures, on le transfère dans une chambre séparée, où la surveillance se poursuit afin de détecter les complications possibles. Le deuxième matin, en l’absence de plaintes, le patient sort de la clinique.
Contre-indications de la ponction lombaire
Infection épidurale, infection cutanée à l’endroit de ponction, coagulopathie ( troubles de la coagulation du sang ), faible nombre de plaquettes ((<50 x 109/l), infection aiguë, exacerbation de toute autre maladie chronique, température (>37,5), anticoagulants ( par exemple, warfarine, héparine, héparines de faible poids moléculaire ), antiagrégants ( par exemple, aspirine, clopidogrel ), non stéroïdiens anti-inflammatoires ( par exemple, indométhacine, diclofénac, ibuprofène ). Dans ce cas, il est nécessaire d’arrêter de prendre ces médicaments à l’avance :
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dans le cas de l’héparine et des héparines de bas poids moléculaire – pendant 12-24 heures ;
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dans le cas de la warfarine – pendant 5 jours ;
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dans le cas de l’aspirine et d’autres agents anti – inflammatoires non stéroïdiens – pendant 3 jours ;
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dans le cas du clopidogrel – pendant 9 jours.
Complications possibles lors de l’utilisation de cellules souches autologues
Lors de l’utilisation de ses propres cellules souches sanguines ( autogènes ) non multipliées du cordon ombilical, il n’y a pas le moindre risque d’incompatibilité immunitaire ni le moindre changement génétique, même hypothétique. À notre expérience à ce jour, l’administration de plusieurs milliers de cellules souches de sa propre moelle osseuse n’a engendré aucune complication sévère, y compris le risque de développer des tumeurs. Les complications comprennent des effets secondaires qui apparaissent au cours des premiers jours suivant la procédure ; elles sont engendrées par l’introduction des cellules, l’anesthésie et la ponction lombaire.
Complications possibles à la suite de l’administration d’une suspension cellulaire
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Dans de rares cas, les réactions allergiques légères se manifestent, telles qu’une toux allergique de faible intensité et une rougeur, comme la hyperémie de peau. Le choc anaphylactique n’est pas été décrit, mais hypothétiquement, on ne pourrait pas l’exclure, bien que la méthode utilisée dans la préparation des cellules souches rende pratiquement impossible l’administration d’allergènes étrangers. Le système nerveux des patients peut leur causer une légère irritabilité, qui passera spontanément 1-2 après la transplantation.
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La réaction allergique sévère ne peut se dérouler qu’en toute première heure après la transplantation. En cette période, la surveillance du patient s’effectue dans le bloc opératoire.
Pour plus de détails, veuillez contacter le département international de la clinique !